Des Racines solides et la tête dans la lune

Est ce que tu te souviens de ce qui enfant t’a aidé à appréhender le monde adulte, comme une rencontre, une situation, une lecture, un film?

jeune, j'étais déjà attirée par la mythologie grecque. Elle raconte des histoires merveilleuses qui remontent à des temps très anciens. Je découvrais la complexité de l'humain dans les descriptions de chaque personnage au fil de mes lectures. J'apprenais la richesse des relations.
J'avais besoin de savoir d'où je venais , et comment le monde était né. Je cherchais des piliers solides pour me construire et des bases sur lesquelles m'accrocher, moi qui avait tant l'impression de flotter. J’étais vraiment séduite pas cet univers magique et je trouvais des réponses aux questions que je me posais.

J’ai puisé dans ces histoires une forme de sécurité. D’une certaine manière les mythes me rassuraient. Ces Dieux malgré leur caractère et leurs défauts, avaient un rôle à jouer dans l'organisation et l'équilibre de l’univers. Une fonction bien définie et des valeurs propres. Un Dieu pour les mers et océans, un pour les Enfers, une pour les saisons, un pour la fête, etc…

Les héros se battaient pour ce qu'ils défendaient, au risque de leur vie, en bravant les foudres de Zeus ou les colères d 'Héra avec un courage sans limite. Encore aujourd'hui, cette force et cette détermination me nourrissent.

Certaines épreuves de la vie de ces deux dernières années ont bousculé mes racines et mes croyances. Cela m'a amené à me replonger au cœur des histoires de certaines entités féminines de cette mythologie.

Et c'est à ce moment là que j'ai découvert Hécate que je ne connaissais pas.

Généralement, on connaît Hécate comme une divinité de la Grèce antique mais elle tire ses origines en des temps  bien plus anciens. Hécate est une déesse complexe c'est ce qui en fait toute sa richesse et toute ma fascination. Elle peut être la déesse gardienne des carrefours, à la croisée des chemins, elle peut être la reine des sorcières déesse de la magie, c'est aussi celle qui facilite la communication entre les différents mondes car c'est aussi la gardienne des seuils. C'est également la déesse de la fertilité.

Hécate est une déesse lunaire souvent reliée à la Lune noire à la fin du cycle, point de départ d'une renaissance. Cette déesse est aussi en lien avec les ténèbres et avec le monde des morts.

S'il est des jours où tu te poses beaucoup de questions, où de nombreuses options s'offrent à toi et où faire un choix te tétanise. Si tes croyances sont mises à mai et que tu te sens perdu.e. Si l'action est difficile, un temps de pause s'impose ... méditation ... juste un moment … pour se reconnecter à tes sensations, à tes émotions qui sont ta meilleure boussole.

Dans son histoire, Hécate est allée chercher, avec sa torche, Perséphone aux Enfers pour la ramener à sa mère Déméter, folle  de chagrin. Elle a bravé les ténèbres comme parfois nous avons, nous aussi à les traverser dans nos vies.

Dans ce tableau qui introduit la collection des déesses lunaires, je peins “Hécate” et dans son regard, je lis:

"Je t'offre le symbole du Vegvizir pour que jamais tu ne te perdes"

>> Clique ici et maintenant pour découvrir cette œuvre.

La force fragile du coquelicot

Est ce que ça t’es déjà arrivé que l’on te dise : « Ne montre pas tes faiblesses, reste forte, c’est le seul moyen de ne pas souffrir» ?

C’est, en effet, un des moyens qu’a une enfant qui devient adulte, pour se frayer une place dans nos sociétés contemporaines.

Le chemin d’une femme est rythmé d’obstacle, dans un monde ou le masculin est la voie de prédilection.

Alors le féminin s’adapte en prenant les codes de genre d’une fausse masculinité où la force prédomine, l’action est omniprésente, la volonté de pouvoir s’empare des échanges sociaux et les émotions sont refoulées.

Et si au lieu de suivre ces codes voués au conflit, la solution serait de renforcer et d’accepter ce précieux cadeau qu’est l’énergie du féminin, aux cotés, de l’énergie du masculin.

Avant que vienne l’image du coquelicot dans mes œuvres, un ami m'a dit un jour : « Tu es comme un coquelicot, tu tires ta force de tes épreuves. » Il rajoute : « Si l’on marche dans un champs de coquelicot et que l’on les écrase, la plante se relève et se dresse droite comme un i le lendemain. »

Cette plante si délicate dont la tige semble pouvoir rompre facilement et dont la fleur se fane très vite, possède pourtant un pouvoir de résilience qui en fait sa force.

En effet, cette plante messicole se ressème seule chaque année grâce à ses petites graines noires qui s’échappent de son fruit. Elle sait s’adapter et s’épanouir aussi sur un sol pauvre comme en plein milieu d’un champs.

Cette fleur est vulnérable et forte à la fois. Elle n'a pas peur de montrer sa fragilité. C’est à ce moment là que j’ai compris et que j’ai accepté ma vulnérabilité. J’ai lâché prise. Je me suis ouverte, j’ai accepté mes émotions quelles qu’elles soient et j’ai accueilli mes faiblesses.

Et mon corps n’a pas tardé d’ailleurs à me mettre à l’épreuve afin de valider cette nouvelle orientation. Un matin sur le coup d’une extrême montée de colère, je glisse et me retourne complètement le pouce de la main droite. Autant vous dire qu’avec une main en moins ma force apparente a pris un coup.

Une grande exposition personnelle m’attendait. « A fleur de peau » en 2019. L’accrochage d’une quarantaine de tableaux avait lieu dans les 3 jours qui suivaient. De plus, j’avais prévu un dessin au fusain d’un mural de très grande taille.

Au lieu de m’effondrer devant la tâche impossible, j’ai accepté de reconnaître que je ne pouvais pas le faire seule, que j’avais besoin d’aide. Mais c’était accepter de montrer à mon entourage que j’avais des faiblesses. Je me serais obstinée auparavant et pourtant quelle forme de liberté que de faire ce pas en avant !

Je remercie tous ceux qui m’ont aidé et soutenu dans cette entreprise. Des énergies masculines qui ont su apporter protection, action, sagesse, force, respect et bonté à la tâche.

La véritable force n’est pas physique, elle se trouve plutôt dans la confiance et l’amour en s’acceptant tel que l’on est avec ses failles et son pouvoir du féminin qui est une énergie sensible, de douceur, d’empathie et de compassion.

Cet enseignement je l’ai éprouvé jusque dans mon corps, il a donné lieu à deux peintures « Maria aux Coquelicots » et « Anna aux Coquelicots »

Clique ici et maintenant pour découvrir l’une d’entre elles.

La déesse qui est en toi

Aujourd'hui j'interroge la part de féminin qu'il y a en chacun de nous. 

Pas toujours valorisée, souvent méprisée, assimilée à une qualité de faiblesse et de passivité, il ne tient qu'à nous de faire changer les mentalités et de redonner au féminin ces lettres de noblesse.

Aujourd'hui les femmes évoluent dans un monde inventé par les hommes. Elles ont appris à s'y faire une place et se frayer un chemin en utilisant les armes du masculin au détriment de l'énergie féminine. 

Il est important de lui laisser toute sa place aujourd'hui.

Dans un précédent article, j'ai pu évoquer le principe du féminin sacré. Cette énergie qui développe l'intuition, l'amour inconditionnel, qui est aussi sensibilité, empathie, guérison, créativité, intelligence émotionnelle...

Et toi quelle valeur donnes-tu à la part de féminin qui est en toi ?

Les mythes ont toujours été pour moi une source d'enseignement et d'inspiration. Ils nourrissent d'une certaine manière ma vision du monde et génèrent une multitude de symboles.

Depuis quelques années la figure d'Isis revient régulièrement dans mes réflexions, dans mes carnets de recherche et dans mes rêves.

Cette déesse égyptienne m'attire et me fascine.

C’est peut-être parce qu'elle fait partie des déesses oiseaux. En effet, elle prendra la forme d'un Milan au cours de son histoire.

C’est peut-être aussi parce que son amour tout puissant pour Osiris va l'aider à se surpasser afin de rassembler tous les morceaux de cet être si cher pour lui redonner souffle de vie.

Mais encore, parce qu’Isis incarne la magie même, la grande Magie, le Héka (en Egypte) , cette puissance, cette énergie qui relie les mondes et qui rassemble. Et ô combien je suis sensible à l'interconnexion des différents mondes.

Pour moi, la déesse Isis symbolise tout les visages du féminin.

Plongée dans mes réflexions, hier dans une discussion, je lance:

« Toutes les femmes sont des déesses, et j'aimerais que toutes les femmes en soient convaincues".

On me répond : « Ce qui est important, c'est que les hommes voient les femmes comme des déesses !"

Qu’en penses-tu ?

Évidemment que le regard de l'autre est important mais il ne peut remplacer le regard que l'on porte sur soi. 

A ton avis comment se considère la femme aujourd'hui dans notre société? Quel regard porte-t-elle sur son principe féminin ? 

En France la femme a gagné en droit et en liberté plus que jamais dans l'histoire mais la condition de nombreuse d’entre elles est encore très difficile. L'image de la femme dans nos sociétés, ainsi que l'image que certaines femmes ont d'elles-mêmes, a besoin d'évoluer.

Et si l'on pouvait s'inspirer des déesses pour faire s'épanouir notre féminin? 

Les déesses sont des archétypes qui nous montrent notre souveraineté : la possibilité de reprendre notre pouvoir sur notre vie, notre libre arbitre. Elles vivent pleinement leur féminin comme j'ai pu te le décrire avec Isis, et les exemples ne manquent pas. Au regard de la mythologie grecque, avec Déméter, Hestia, Artémis, Héra, Perséphone ou Aphrodite… nous avons une multitude de personnalités. Je t'invite à les découvrir si tu ne les connais pas encore.

Les déesses savent ce qu’elles veulent, elles connaissent leurs valeurs, leur mission et leurs besoins.

Pour moi être une déesse signifie de trouver d'une certaine manière son libre arbitre, et de mener une vie authentique et honnête sans craindre de déployer toute son énergie féminine. D'assumer ses faiblesses et sa force, sa fougue te sa passivité, ses opinions et ces doutes, ses peurs et ses colères , son amour et ses élans. 

Et pour toi, c'est quoi être une déesse de nos jours? 

Je travaille en ce moment sur de nouveaux tableaux basés sur cette réflexion.

Je les présenterais à ma prochaine exposition.

>> Clique ici et maintenant pour recevoir une invitation.

Le regard des femmes

Le regard me fascine et le regard de la femme me fascine encore plus. C'est comme s’il possédait dans ses profondeurs tous les secrets de l'univers.

Est-ce que ça t'est déjà arrivé d'avoir du mal à regarder quelqu'un dans les yeux ? Est-ce que tu as déjà remarqué que, soutenir un regard, crée une sensation particulière ?

Je me souviens, adolescente, quand je vivais chez ma grand-mère, de certains tableaux qu'il y avait aux murs de ma chambre. Il s'agissait des portraits des femmes de la famille : celui de mon arrière-grand-mère, celui de ma grand-mère et celui de ma mère et un dernier encore, celui d'une petite fille inconnue qui me touchait étrangement.

Toutes ces années et encore aujourd'hui je suis restée hypnotisée par ces regards dans lequel j'avais l'impression de lire une infinité d'émotions et d'histoires. Les heures que je passais à les regarder devenaient des moments de connexion intense dans lesquels je me sentais bien ou inversement renvoyée à des émotions personnelles plutôt sombres.

Je réalisais que le regard féminin d’un portrait relevait de quelque chose de magique.

Le regard peut attirer, donner envie, apaiser, rendre confiance, repousser, stresser, donner envie de fuir ... Et le manque de regard, quand à lui, donne l'impression de ne pas être pris en compte, de ne pas être considéré. Notre vie entière est déterminée par le regard des autres et par notre propre regard sur les choses.

L'être humain rentre en relation à l'autre par la parole mais aussi par le regard. C'est un mode de communication non verbale qui me semble être le plus vrai et le plus intime des contacts.

Mais savons nous encore regarder, regarder vraiment les autres ? Quel regard avons nous sur les femmes ? Et quel regard ont les femmes sur notre société?

Certaines personnes qui rentrent dans mon atelier peuvent se sentir mal à l'aise entouré de tous ces yeux qui les définissent comme étant l’Autre. J'entends même certains dire qu'ils ne pourraient jamais avoir chez eux un tel tableau car ils ne supportent pas de se sentir regardés.

Quand j'entends cela, je m'interroge.

Et à l'inverse il est arrivé à quelques personnes de pleurer face à l'un des regards de mes portraits dans lequel une intense émotion les avait transportées.

"Les yeux sont le miroir de l'âme" nous écrit Cicéron, il me semble en effet que le regard est une manifestation de l'état intérieur. Il est une porte ouverte sur ce qu'il y a de plus pur et juste, de plus sensible et authentique.

Et si l’on suit les principes de Jung: “ nous percevons chez les autres les mille facettes de nous-mêmes”. Nous pouvons dire que la personnalité de celui qui regarde va largement interférer dans l’interprétation qu’il aura du regard de l’autre.

Voilà cette complexité et cette puissance du regard féminin. Mes portraits continuent à mettre en relief le regard de la femme et ces mystères, sa douceur et son charme.

Clique ici et maintenant pour découvrir les secrets de celui ci...

Le principe féminin ou féminin sacré

Oui je peins des femmes !

Il y a quelques semaines, quelqu'un me dit en visitant l'atelier : « Tu as un problème avec les hommes ? Tu ne peins que des femmes ! »

Non je n'ai pas de problème avec les hommes et oui j'ai choisi le portrait féminin pour exprimer mon art, mes réflexions, mes qualités esthétiques, et les thèmes qui me touchent, qui me transcendent.

Oui, dans la vie de tous les jours, je me bats pour une place juste de la femme dans notre société mais au-delà de ça, je ne me considère pas comme une féministe extrémiste faisant le procès des hommes.

Je suis énervée et lassée du point de vue réducteur, et caricatural de certaines personnes au sujet de cette fausse guerre des sexes.

Et pourquoi je suis dans cet état ?

Parce que je suis convaincue que ce n'est pas la bonne direction à prendre.

Et toi, tu en penses quoi ? Tu es d'accord avec cette idée ?

Au fond de moi, je suis avant tout attachée au principe féminin, à ne pas confondre avec la féminité ou le féminisme. Il s’agit de celui que nous avons (homme et femme) en chacun de nous, celui qui développe l'intuition, celui qui est amour inconditionnel, celui qui est sensibilité, empathie, guérison, créativité, intelligence émotionnelle.

Il est en balance avec le principe masculin que l'on pourrait illustrer par l'action. C'est celui qui impulse, qui structure, prend des décisions et qui sème les idées car il est relié à la sphère du mental.

Notre société a, en effet, privilégié le principe masculin au détriment du principe féminin car ses qualités sont jugées aujourd’hui comme des faiblesses. Elles ont d’ailleurs longtemps, été considérées comme dangereuses avec l’exemple de la chasse aux sorcières.

Beaucoup de femme se sont adaptées, surtout dans le monde du travail, en développant davantage le principe masculin afin de trouver une place dans ce monde d’hommes.

La voie juste, à mon avis, et dans l'équilibre. L’équilibre de cette énergie féminine et masculine en chacun de nous et cet équilibre dans le mode de vie de nos sociétés.

Alors je peins des femmes parce qu'en effet j'en suis une et que la sensibilité de mon féminin s'exprime de la sorte. J'ai la volonté de réconcilier, avant tout, la femme avec son principe féminin.

Et si mes tableaux tentaient de réparer quelque chose ? Clique ici maintenant pour voir AMA #2.

Les mémoires du corps

Le cerveau n’est pas le seul à avoir une mémoire.

Je me suis récemment posée des questions suite à une discussion que j’ai eu avec l’un de mes collectionneurs.

Quelle est l’importance du corps et de la peau dans mes œuvres ? Ceci qui m’a amenée à réfléchir sur la mémoire corporelle ou appelée aussi mémoire émotionnelle du corps.

Penses tu que le corps a une mémoire ? Crois tu que ton corps peut se souvenir de quelque chose auquel ton esprit n'a pas accès ?

Il existe des liens complexes entre la mémoire du corps et celle de l’esprit.

Le corps est le lieu où se raconte notre histoire la plus intime. En effet le corps a une mémoire.

Celle-ci se différencie de la mémoire intellectuelle car elle est totalement indépendante de notre volonté.

La mémoire du corps serait ainsi celle de tous nos ressentis passés et oubliés.

Elle est imprimée dans nos muscles, nos os, notre chair et se réveille au fil des événements de notre vie. Elle a une influence non négligeable sur notre corps au quotidien. On peut aussi parler de mémoire traumatique car elle garde notamment l’empreinte du traumatisme d’enfance.

Alors qu’il est presque impossible de se remémorer ce que nous avons vécu avant l’âge de 3 ans, notre corps lui ne l’oublie jamais et enregistre, à tout moment, une infinité d’impressions sensorielles et corporelles qui ne sont pas conscientisées et qui agissent sur nous. Le corps ne se rappelle pas des faits, mais garde l'empreinte d'un événement traumatique.

Au même titre que le cerveau réagit aux sensations de faim, froid ou fatigue du corps, il réagit aux traces du traumatisme.

Quand je grave un sillon dans la peinture fraîche qui recouvre le corps du portrait que je peins ou que je procède à des superpositions d'empreintes de matière ou de formes diverses, j'écris les mémoires du corps, celles que chacun de nous porte.

Le principe féminin a selon moi une faculté particulière à ce connecter à ses souvenirs corporels car il a plus de facilité à s'intérioriser et être à l'écoute. Ces mémoires sont de l’ordre des mondes invisibles mais elles peuvent se manifester par le biais de notre corps par des maladies diverses.

En écrivant ceci, j’ai un tableau de la collection « Entre deux mondes » qui me vient à l’esprit.

Clique ici et maintenant pour voir l’un des tableaux du triptyque « EVA »

L’intelligence émotionnelle

Est-ce que tu as déjà pu exprimer ta tristesse librement ? Est-ce que tu as eu un espace pour décharger ta colère sans faire du mal à l'autre ?

J'ai à cœur de vous parler de nos émotions et de ce qu'est l'intelligence émotionnelle.

Tout d'abord qu'est-ce qu'une émotion ? C'est une expérience psychophysiologique complexe et intense. Il s'agit d'une réaction affective transitoire habituellement provoquée par une stimulation venue de l'environnement.

On retrouve dans les émotions principales la joie, la peur, la tristesse, la colère, le dégoût et la surprise avec évidemment leurs nuances.

Est-ce que ça t'est déjà arrivé de devoir taire certaines de tes émotions ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te laisser submerger par une colère ou une peur au point d'en perdre tout contrôle ?

Je te rassure tout de suite tu n'es pas la seule ou le seul à avoir été dans cette situation.

Et on en parle des tensions émotionnelles accumulées et les conséquences sur notre corps? Et si en fait nous pouvions considérer que nos émotions nous parlent. Si nous pouvions imaginer qu'elles sont de véritables auxiliaires sur le chemin de la conscience de soi.

Comment faire alors pour que nos émotions deviennent nos alliés ?

On appelle cela l'intelligence émotionnelle. Il s'agit de comprendre et d'éduquer les émotions.

En effet les émotions sont très importantes et cette pratique peut nous permettre d'entraîner le cerveau au contrôle de soi, à l'optimisme ou à la compassion comme nous apprenons les mathématiques.

Cette intelligence émotionnelle vise à laisser s'exprimer les émotions sans jamais les retenir. Mais les accueillir ne suffit pas il faut arriver à prendre conscience, lorsqu'elles arrivent, de ce qui se passe en nous. En faisant ça nous sommes plus en capacité de gérer nos humeurs et cela nous aide surtout à comprendre les émotions et l'intensité avec lesquelles elle s'expriment.

Mon expérience de vie m'a amené à penser que les émotions n'avaient aucune importance et que les laisser s'exprimer pouvait avoir des conséquences négatives car elles dérangeaient l'entourage. Alors j'ai caché mes peines, j'ai étouffer mes colères, et retenue certaines joies. Mais un jour c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase...et là les émotions sortes sans filtre et deviennent trop violentes. Je me suis mise en danger et j'ai blessé certaines personnes.

Pour ne pas refaire les mêmes erreurs j'ai du apprendre à aimer mes émotions.

J'ai justement quelques étapes à te partager.

1- Regarder et accueillir

Plus tu bâillonnes tes émotions et plus elle se débattent. Alors il est temps de les regarder en face et leur faire de la place.

2- Accepter

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Nous avons tendance à penser que la peur, la colère et la tristesse sont de mauvaises émotions à mettre de côté mais c'est souvent dans celles-ci qu'un fort enseignement se révèle.

3-Distance

Tu peux prendre un peu de recul. Même si elles émanent de toi, les émotions ne sont pas toi, elle ne te définissent pas . Donne de la distance.

4- Remercier

Tu peux te poser la question de qu'est-ce que mes émotions me révèlent? Il est temps de devenir curieux en les écoutant, en les respectant et en les remerciant. Les émotions sont des indicateurs de nos besoins.

Si l'on écoute pas nos émotions, on ne sait pas identifier nos besoins et donc on ne peut pas répondre à ces derniers. Quand le tourbillon des émotions semble occuper tout l'espace de ton corps et tout l'espace de tes pensées, une pause s'impose.

C'est exactement ce que j'ai souhaité aborder dans ses tableaux de la collection au-delà du regard.

Clique ici et maintenant pour découvrir l'œuvre "Paix"

Les territoires invisibles

Le monde n’est-il tangible que par notre vison ?

Ici j'ai envie de vous parler de mondes invisibles. Il pourrait s'agir de fantômes, d'anges ou d'extraterrestres pour certains... Mais ici ce dont je souhaite m'entretenir et qui apparaît aussi dans mes œuvres ce sont les mondes invisibles du champ énergétique, des émotions et des vibrations de ce champ vital.

Vous avez déjà entendu la phrase bien connue de Saint Thomas qui dit "Je ne crois que ce que je vois" . Cela ne veut pas dire que ce que je ne vois pas n'existe pas.

Certains en prennent conscience mais ce monde invisible et plus important que ce que l'on pense. Les corps énergétiques font partie de la réalité invisible de l'être humain c'est à leur niveau que se situe la conscience, la pensée, l'intelligence et l'âme. Les corps subtils, ou énergétiques, sont en fait ce que nous sommes capables de ressentir à l’intérieur de nous, comme à l’extérieur de nous grâce à notre système nerveux sensitif, sensoriel et autonome.

Et toi est ce que ça t'est déjà arrivé d'avoir l'impression qu'il existe quelque chose au-delà du de ce que tes yeux peuvent voir? De ressentir une énergie, une fréquence particulière émanant d'une personne ou de toi-même ?

Tu n'es pas la seule ou le seul à faire l'expérience de cela.

Le Docteur Nathalie Geetha Babouraj, nous explique que notre corps physique est pourvu des outils nécessaires au ressenti du corps subtil. Un postulat qui bouleverse le champ d’application de la médecine. Car elle va plus loin : « nous ne sommes pas qu’un corps avec une tête. Nous sommes beaucoup plus variés que cela. Et la physique quantique va dans ce sens. A l’échelle de l’infiniment petit, comme de l’infiniment grand, nous serions information et énergies qui circulent. ». Ces différents corps sont interconnectés, et sont autant de couches, comme des peaux d'oignons, interdépendantes les unes des autres. Dans ses couches sont stockées des informations, des mémoires, de cette incarnation et de nos vies passées, de nos lignées maternelles et paternelles.

Nos corps, notre matière ainsi que tout ce qui nous entoure est connecté au monde de l'invisible à cette trame dont parle Einstein, ce champ unifié. Selon lui, dans l'univers, tout est énergie qui vibre à des fréquences très variées.

J'aimerais te partager quelques exercices qui viennent des enseignements d'Eckhart Tolle.

Il nous dit que si on arrive à dépasser ce corps physique destiné à vieillir, à se flétrir et à mourir en se connectant davantage à notre corps subtil, on peut améliorer ses conditions de vie.

• Première étape

Respire deux ou trois fois de façon consciente. Maintenant vois si tu peux détecter en toi une sensation subtile de vivacité partout dans ton corps. Réussis tu pour ainsi dire à ressentir ton corps de l'intérieur.? Tes mains, tes bras, tes pieds, des jambes, ton ventre, ta poitrine, ton coup, ta tête. Les sens-tu vivants ?

• Deuxième étape

Ferme les yeux pendant quelques instants et sens la vie dans tes mains. Ne demande pas à ton mental parce qu'il voudra dire" je ne sens rien". Il voudra dire "donne-moi quelque chose de plus intéressant à quoi penser". Alors au lieu de demander à ton mental va directement à tes mains. Je veux dire par là que tu dois devenir conscient de la subtile sensation de vitalité qu'il y a en elles. Il se peut que tu sentes tout d'abord un léger picotement, puis ensuite une sensation d'énergie ou de vitalité.

• Troisième étape

Si tu maintiens cette attention sur tes mains pendant quelques instants, ce sentiment de vitalité s'intensifiera. Certaines personnes n'ont même pas besoin de fermer les yeux pour ça. Elles peuvent sentir la vitalité dans leur main tout en lisant ce texte. Dirige maintenant ton attention vers tes pieds et maintiens la à cet endroit pendant une minute ou deux. Tu verras que tu sentiras tes mains et tes pieds en même temps. Ajoute d'autres parties de ton corps, les jambes, les bras, l'abdomen, la poitrine, etc... jusqu'à ce que tu sois conscient de façon globale du corps subtil et de sa vitalité.

"Chaque fois que vous habitez votre corps de cette façon vous disposez d'un ancrage pour rester présent au moment présent", nous rappelle Eckhart Tolle.

Il est temps de prendre conscience de cette dimension invisible qui peut mener vers une compréhension spirituelle de l'existence.

Cette recherche de connexion aux mondes invisibles est présente dans mes tableaux.

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L’intuition

Est-ce que ça t'est déjà arrivé de ne pas écouter la petite voie intérieure qui te donne le chemin à suivre ?

Est-ce que tu as déjà été dans la situation de te laisser influencer dans tes choix en sachant pertinemment que ce n'est pas forcément les plus justes pour toi?

Je te rassure tout de suite tu n'es pas le premier ou la première à qui ça arrive parce que ce n'est pas si facile de se connecter à son intuition quand on n'y est pas habitué.

Tu te dis peut-être que c'est parce que tu as du mal à faire confiance en ton intuition ou que c'est difficile d'affirmer ses convictions mais si en fait c'était plutôt parce que on ne nous a pas appris depuis l'enfance à écouter notre voix intérieure.

On aura davantage tendance à suivre des règles pour faire plaisir aux autres, ou coller à une image définie, ou encore faire certains choix pour être aimé.

S'il y avait une autre solution ce serait peut-être d'apprendre à se reconnecter à soi et à son cœur afin que nos choix soient plus en accord et plus justes avec notre être. L'intuition est une alliée de taille sur le chemin de la vie.

La vraie solution c'est peut-être de laisser une chance à cette voie intérieure de s'exprimer.

A une autre époque, j’ai eu tendance à me laisser guider par le désir des autres en pensant profondément que le bonheur de ses derniers faisait le mien. Je faisais surtout des choix en fonction de mon entourage en laissant bien de côté les messages qui tambourinaient aux portes de mon cœur. Les conséquences étaient sans équivoque.

Alors j’ai appris à faire confiance et à suivre de plus en plus celle qui me connaît le mieux et qui sait ce qui est juste pour moi : mon intuition. Et une fois que j’ai touché au bien être que cela procure d’avancer ainsi, j’ai réussi à faire la part des choses entre les bonnes et les mauvaises décisions.

Maintenant voilà ce qu'il faut pour partir sur de bonnes bases. Si tu veux te connecter à ton intuition je te donne quelques astuces.

1. Connaître ses limites

Faire un état des lieux de nos limites sert à savoir dire non et permet de se protéger des désirs des autres.

2. Mettre le stress au repos

Le stress alimente la machine à penser plus notre cerveau est dans la réflexion dans la pensée et plus il génère du stress et plus le stress génère cette suractivité du cerveau.

3. Prendre le temps de s'écouter

Il est important de ralentir, de prendre le temps et de se donner l'opportunité de créer l'espace nécessaire pour laisser de la place à cette voie intérieure. Fais une pause. Respire.

4. Intuition et désir

Il est nécessaire de faire la différence entre un choix guidé par nos émotions ou sentiments et celui guidé par notre inconscient.

5. La voie du cœur

L'expérience peut nous apprendre à écouter les sensations dans notre cœur au moment où nous devons prendre une décision. Il suffit de visualiser un des choix possibles lors d'une prise de décision et de se concentrer sur cet organe qui possède une intelligence supérieure.

6. Une journée intuitive

Essaie de t' offrir régulièrement une journée « intuition », de manière à te familiariser avec ce mode de fonctionnement.

Il est temps de trouver ton équilibre et d'avancer sur un chemin qui te fait du bien et qui participe à ton bonheur. Quand tu es connecté à cette petite voie tu sais ce qui est bon ou mauvais pour toi. Cela te permet d'être aligné et en accord avec toi même.

Le jour où j'ai pris conscience de ça, je me suis mise à peindre la collection "Sans concession",

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